Décaissement à la retraite : l’art de redescendre la montagne
Tu penses que planifier la retraite, c’est juste accumuler assez d’argent? Le vrai enjeu, c’est comment le dépenser sans en manquer.
Quand on parle de planification de retraite, on pense souvent à une seule chose : accumuler des actifs. Épargner, investir, faire croître son portefeuille… bref, atteindre le sommet.
C’est ce qu’on dit dans tous les livres de finances personnelles.
Mais une fois rendu là-haut, il y a un autre défi beaucoup plus complexe : redescendre la montagne en toute sécurité.
Pourquoi l’analogie de la montagne est si parlante
Imagine que tu pars grimper une montagne.
Ton objectif n’est pas seulement d’atteindre le sommet. Tu dois aussi redescendre. Et c’est là que ça se complique :
À la montée, tu as l’énergie, tu vises un but clair (atteindre le sommet).
À la descente, tu es fatigué, le risque de chute est beaucoup plus élevé, et les conséquences d’une erreur sont beaucoup plus lourdes.
Un alpiniste expérimenté le sait : la descente demande plus d’habileté que la montée.
Le parallèle avec la retraite
Pendant ta vie active, tu accumules : tu montes la montagne.
Ton revenu d’emploi assure une stabilité, tu as une marge d’erreur et du temps pour corriger le tir si tes investissements vont mal.
À la retraite, tout change : tu n’as plus de salaire qui arrive chaque deux semaines. Tu dois transformer ton patrimoine en flux de revenu durable.
Autrement dit, tu commences la descente de la montagne.
Et comme en alpinisme, la descente est plus délicate :
Tu dois gérer ton énergie (tes actifs) avec précaution.
Tu dois éviter les faux pas (erreurs fiscales, séquence de rendement défavorable, décaissements trop rapides).
Tu dois arriver en bas (vivre ta retraite comme tu l’as imaginée) sans t’épuiser ni te mettre en danger.
Le vrai objectif d’un plan de retraite
Ton but n’est pas seulement de te rendre au sommet avec un certain montant d’épargne.
Le véritable objectif est de redescendre la montagne en douceur, en profitant de la vue tout au long du parcours.
C’est exactement ce que fait un bon plan de décaissement :
Assurer que tes besoins essentiels (minimum vital) sont couverts de façon sécuritaire.
Te permettre d’utiliser tes actifs de manière efficace et fiscalement avantageuse.
Maximiser ta liberté pour dépenser ton « fun money » sans craindre de manquer d’air en chemin.
Deux disciplines, deux compétences
La planification de l’accumulation (la montée) et la planification du décaissement (la descente) sont deux disciplines très différentes.
Ce qui t’a permis de grimper ne suffit pas pour redescendre.
C’est pourquoi un planificateur financier spécialisé en revenu de retraite peut t’aider :
Il connaît les « cordes » et les « ancrages » qui te permettent de descendre la montagne en sécurité.
Pourquoi le décaissement est une discipline à part
Beaucoup pensent que la retraite, c’est simplement continuer ce qu’on faisait déjà : investir, mais en retirant peu à peu de son portefeuille à tous les mois. La réalité est toute autre. La phase de décaissement n’est pas une simple extension de la phase d’accumulation. C’est un art et une science complètement différents.
L’objectif change. Pendant la montée, tu cherches à accumuler le plus d’argent possible. Pendant la descente, tu dois trouver l’équilibre : dépenser ton argent, en profiter pleinement, mais sans risquer d’en manquer trop tôt.
C’est un acte de balancement. Il faut jongler entre le « toi » du début de la retraite (qui veut voyager, profiter, dépenser) et le « toi » plus vieux (qui aura besoin de stabilité, de soins, et de sécurité financière).
Les occasions fiscales se multiplient. À la retraite, tu n’as plus un salaire imposable figé : tu contrôles en grande partie tes revenus. Tu peux donc choisir d’où provient ton argent (REER, CELI, comptes non enregistrés, rentes, pensions), ce qui ouvre la porte à de puissantes stratégies pour réduire tes impôts et maximiser ton revenu net.
Et surtout : l’incertitude
Si tout était connu d’avance, la planification du décaissement serait un jeu d’enfant. Mais ce n’est pas le cas. Tu dois jongler avec une panoplie d’inconnues :
Combien de temps vas-tu vivre? La longévité est une variable impossible à prédire.
Comment vont se comporter les marchés? Les séquences de rendements sont imprévisibles et peuvent bouleverser un plan.
Quels imprévus vas-tu rencontrer? Des soins de santé coûteux, un changement de style de vie, un soutien à un proche…
Ces incertitudes transforment le décaissement en un vrai casse-tête. Comme l’a si bien dit William Sharpe, lauréat du prix Nobel d’économie :
« Decumulation is the nastiest, hardest problem in finance. »
Comment rendre ce problème moins « nasty »?
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des moyens de transformer cette descente périlleuse en une marche beaucoup plus sécuritaire et agréable. La clé, c’est d’adopter une approche structurée plutôt que de s’en remettre au hasard.
Tout commence par un plan financier
Le point de départ, c’est de bâtir un plan financier solide avec les bons outils. Le plan n’est pas seulement un plug and play: c’est la boussole qui va guider toutes tes décisions de retraite.
Un bon plan financier va te donner des réponses claires aux grandes questions que tous les retraités se posent :
Puis-je vraiment prendre ma retraite à la date que j’envisage?
Combien puis-je dépenser chaque année sans craindre de manquer d’argent?
Quel est le rendement minimum dont j’ai besoin pour atteindre mes objectifs de style de vie?
Est-ce que mes besoins essentiels sont couverts par des sources de revenu sécuritaire peu importe ce qui arrive?
Dois-je reporter mes rentes (RRQ, PSV) ou les prendre plus tôt?
Quel est le bon ordre pour décaisser mes actifs (REER, CELI, comptes non enregistrés, pension, etc.)?
Comment réduire mes impôts pendant la retraite et éviter les mauvaises surprises (comme la récupération de la PSV)?
De quelle marge de sécurité est-ce que je dispose face aux imprévus et aux soubresauts des marchés?
Est-ce que mon conjoint va être correct s’il m’arrive quelque chose?
Avec ces réponses en main, tu n’es plus dans l’incertitude. Tu sais où tu vas, et tu peux profiter de la retraite avec beaucoup plus de confiance.
En résumé
Monter la montagne = accumuler un patrimoine.
Redescendre la montagne = décaisser tes actifs de façon durable et sécuritaire tout en réalisant ta vision d’une bonne retraite
Le vrai défi de la retraite n’est pas d’atteindre le sommet, mais de redescendre sans chute, en profitant du paysage.
Si tu veux qu’on discute de ta propre descente de montagne, il me fera grand plaisir de prévoir une petite conversation exploratoire avec toi.
Pas de pression, pas d’engagement, juste une conversation agréable pour cerner tes enjeux et voir comment on peut t’aider.
Tu n’as qu’à cliquer ici pour réserver ton appel.